C’est à l’âge de 7 ans que j’attrape le virus de la pêche en prenant mes premiers bars, venant en vacances sur la presqu’île de Quiberon. Des moments que j’attendais avec impatience car je savais que je pourrais aller à la pêche ! Que ce soit dans les rochers, à la pêche à pied avec des amis, ou en bateau, à la canne avec mon père. Quelques années plus tard, j’ai eu ma première canne à pêche qui m’a permis d’aller pêcher du bord et depuis ce jour, le matériel ne cesse de s’accumuler…

J’ai découvert ensuite la pratique du casting et commencé à utiliser ce type de canne en pêchant la dorade. J’ai décidé de pratiquer la pêche du bar avec ces cannes, en bateau seulement, les distances de lancer avec les petits leurres étant réduites… J’utilise depuis ce jour pour la pêche du bar deux combo, un spinning en 2.40m et un casting en 2.10m. J’ai, par la suite, dans le cadre de mon stage de fin d’études, eu la chance de travailler au sein de l’entreprise Pure Fishing au siège Europe en tant qu’assistant communication Sud Europe. Cela m’a permis de travailler avec certains grands noms de la pêche française et de faire des sorties en leur compagnie (pêche aux brochets, truites, etc).

Depuis mon retour, en août 2015, je pêche principalement le bar, toujours aux alentours de la presqu’île de Quiberon, surtout en bateau. Ce que j’aime par-dessus tout est partir de nuit sur une mer d’huile, avec ce sentiment de liberté et d’être seul au monde. Ajoutez-y des attaques en surface dans le soleil levant et c’est tout simplement magique !

La pêche du bar s’est beaucoup développée au cours des dernières années. On observe beaucoup plus de monde sur l’eau et c’est de plus en plus difficile de trouver des spots avec du poisson actif non surpêché et moins éduqué… C’est à la vue de tous ces changements que j’ai diversifié mes techniques, ayant commencé la pêche à la dorade royale il y a deux ans. Je suis toujours friand d’apprendre de nouvelles techniques, d’essayer de nouveaux leurres et de prendre de nouveaux poissons. Je m’y attache dès que le temps et le travail me le permettent !

Sammy 100 : C’est incontestablement un des leurres de surface que chaque pêcheur se doit d’avoir dans sa boîte. Son ergonomie lui permet d’être lancé à de grandes distances, très pratique pour la pêche du bord ou en bateau sur des zones à prospection large. Je l’anime en général très doucement, lui faisant faire de larges zigzags entrecoupés de pauses. Parfois, une animation plus tonique m’aide à décider des poissons qui suivent et tapent dedans sans attaquer franchement.

Surf Pointer : Moins réputé pour la traque du bar que le Flash Minnow, sa nage est plus « raide » et je le trouve plus compliqué à animer. Bien qu’efficace en récupération en linéaire soutenue, c’est en faisant de grandes tirées qu’il me donne le plus de résultats. Il faut surtout penser à garder un petit peu de réserve lors des « tirés », la touche survient souvent sur la fin, important donc de conserver une amplitude suffisante pour le ferrage

Staysee: En récupération linéaire lente, sa profondeur de nage me permet de prospecter certains tombants ou postes plus profonds. Je l’utilise sur des postes assez marqués, un tombant ou une pierre susceptibles d’abriter du poisson. Je n’hésite pas à insister avec ce leurre et à le ramener lentement, plus la récupération est lente, plus il plonge. C’est aussi un excellent leurre pour pêcher à la traîne !